Δ #10 VIE MA VIE D'ETUDIANT(E) : FOUILLES ARCHEOLOGIQUES Δ

Yo peuplade ! Encore une fois, je reviens après l’apocalypse. Mais je reviens quand même, comme toujours. Comme dit dans l’article précéde...


Yo peuplade !
Encore une fois, je reviens après l’apocalypse. Mais je reviens quand même, comme toujours. Comme dit dans l’article précédent, j’étais en vacances, ou quelque chose comme ça. Très peu chez moi, toujours en vadrouille, disons que je n’avais pas le temps de taper quelques mots, ou du moins, pas ici. Maintenant que la rentrée se rapproche à grand pas, que je rentre en Licence 2 d’Histoire de l’Art et d’Archéologie, j’ai quelques minutes à accorder au blog. Comme d’habitude je pourrais promettre d’être un peu plus active, sauf que cela serait mentir, je ne sais pas, même si j’aimerais beaucoup…
En attendant je reviens aujourd’hui pour vous parler de ma première expérience en stage de fouille archéologique. Je ne vais pas trop m’attarder sur le site en lui-même, car un article paraitra – ou des articles paraitront – pour plus de détails. Je vais surtout vous délivrer les secrets de l’administration et mon ressenti !

C’était vers février ou mars que j’avais commencé à m’activer sur mes recherches de stage. Ma faculté ne demande pas de stage en première année, ni en deuxième, ni en troisième… Ni jamais de façon obligatoire, mais disons que si nous sommes munis du bon sens, avoir une expérience du terrain en archéologie, avant un master, ou tout simplement pour comprendre de quoi on parle, c’est toujours mieux. Alors après quelques discussions avec quelques professeurs, des étudiants de ma promo’ et un petit coup de pouce d’internet, je me suis attelée à la rude tâche de dénicher quelques sites intéressants dans notre pays qui est la France. Pour cela d’ailleurs je vous conseille le site ICI , qui est une grande aide et est très pratique à utiliser grâce à sa carte interactive.

Pour tous il était demandé d’envoyer un CV avec une lettre de motivation, puis que tous nos vaccins soient à jour. Jusque-là rien de bien compliqué… Sauf pour les personnes n’ayant aucune expérience comme moi, surtout que certains chantiers demandaient une expérience déjà acquise. Mais je ne me suis pas laissée faire, non, loin de là ! L’épreuve était que je réussisse à me rendre intéressante avec quelques mots et un CV bien rodé.
Avec un peu d’aide de mon entourage j’ai réussi à construire un CV plutôt convenable et relativement attrayant, il faut croire, et pour la lettre de motivation et bien… Malgré ma non-expérience j’ai exprimé toute ma volonté de faire partie d’une équipe et de pouvoir utiliser mes maigres connaissances. Tout ceci fut expédié entre mai et juin.
Et bien vous savez quoi ? Ça a fabuleusement fonctionné. Tost les documents envoyés à divers sites, j’ai eu pas mal de réponses positives et encourageantes… Mais aussi quelques réponses défavorables, par manque de place. Ce sont des choses qui arrivent. En attendant mon attention s’est portée sur le chantier de Gergovie, dans le 63, du 4 août au 31 août.

Après le premier contact pris, le chef de chantier répondant à certaines de mes interrogations, j’ai finalement appris qu’il fallait que je sois munie d’une convention de stage afin que celui-ci soit validé par mon université. Ni une, ni deux, voyant ma date de départ se rapprocher j’ai fait quelques recherches sur le site de mon établissement, quelques coups de fils pas très convaincants, finalement je tombe au bon endroit.
Après quelques galères à cause de cases floues, aux informations obscures, j’arrive à éditer ma convention de stage que je dois signer, faire signer à mon établissement, et par mon maître de stage. Mais voyez-vous, à ce moment-là j’étais tranquillement dans le Bordelais, et on me demandait d’être dans le Lyonnais pour faire quelques coups de crayon sur un papier. Une idée me traversa la tête, comme nous possédions la technologie, pourquoi pas faire cela avec les signatures électroniques… Et bien non. Impossible… Nous devons rester à l’époque de la plume et de l’encrier. Heureusement notre amie la poste était là pour nous aider, en priant pour qu’elle ne perdent pas les documents…
Par chance, tout s’est bien passé, et en une grosse semaine tout était réglé.

La jour J arrivé, j’avais une grosse appréhension. Je n’ai jamais été très douée avec les autres êtres humains voyez-vous ? Vivre en communauté m’a toujours angoissé, surtout que là, nous allions vivre en dortoir, avoir des douches communes, une cuisine commune – mais ça je connais déjà – et tout ça tout ça…
Mais finalement tout s’est particulièrement bien passé. Même, c’était fantastique. J’ai rencontré des gens formidables et intéressants, qui m’ont beaucoup appris, et avec qui j’aurais plaisir de partager à nouveau.

Dans un premier temps j’ai vécu dans la résidence neuve qu’on avait mise à disposition pour les fouilleurs du site de Gergovie. Nous étions très bien, avec les douches du gymnase d’à côté rien que pour nous. Je dois avouer que c’était plutôt drôle de s’enfermer dans les douches, seule, et d’avoir le choix de l’emplacement d’où nous allions bien pouvoir nous doucher… C’était plutôt du luxe.

Ensuite les deux dernières semaines de stage, j’ai décidé de grimper au presbytère du village où nous étions, là où était le QG de l’association où j’étais bénévole, pour avoir le côté aventure, très rustique, de l’expérience, et rejoindre une autre partie du groupe de fouille.
La tout de suite les conditions étaient plus spartiates, en effet nous n’avions pas de douche, ou du moins rien de fonctionnel, puis nous avions la cloche qui sonnait toutes les heures et les demi-heures… même la nuit… Et enfin le toit menaçait de s’effondrer, comme les sols. Mais, nous ne sommes pas mort, et on s’est bien amusé.

Pour ce qui est du site en lui-même, et nous finirons sur ça, telle une ouverture pour un autre article plus documenté, parce que là, ça commence à vraiment faire long, l’équipe était vraiment agréable et à l’écoute pour ce qui est du côté humain, et pour le chantier il a encore beaucoup de choses à découvrir, la période est très riche, le lieu tout autant, et les débutants avaient une certaine liberté très appréciée. Bon, bien sûr les novices comme moi n’avaient pas de grandes responsabilités, mais nous avions le droit d’avoir un petit mot sur ce que nous faisions.

J’étais partie en ne sachant pas différencier un caillou d’une céramique, maintenant je suis capable de faire la part des choses en un instant !

Je pense que c’est tout, comme d’habitude n’hésitez pas à réagir en commentaire ! Si vous avez déjà eu l’occasion de faire de la fouille archéologique ça m’intéresse, racontez-moi ça, sinon, qu’avez-vous fait de vos vacances estivales, c’est tout aussi intéressant.

Sur ce,
Tcho !

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5 commentaires

  1. "Pour tous il était demandé d’envoyer un CV avec une lettre de motivation, puis que tous nos vaccins soient à jour. Jusque-là rien de bien compliqué…" sauf pour les personnes comme moi qui ne savent qu'elles vaccins elles ont et qui ne les ont pas tous x)

    C'est clair que socialement c'est un peu dur (surtout un mois complet) mais je pense qu'au final c'est une super bonne expérience. Quand j'ai été bénévole aux mondiaux de lutte j'avais super peur de pas réussir à parler avec les gens. Au final le courant est assez bien passé avec mes collègues, alors c'était cool (je sais me faire des amis : révélation xD).

    J'aimerais beaucoup faire ce genre d'expériences, mais je me dis que c'est mieux de laisser la place aux gens qui veulent en faire leur métier pour qu'ils puissent avoir une plus grande expérience !

    Sinon, ça n'a rien à voir, mais dans pas longtemps je serais à moins de deux heures de Lyon pour presque un an donc si ça te dit on pourra se voir de temps en temps ??? (sauf si tu veux pas, te sens pas obligée ou quoi que ce soit hein, je viendrais pas t'embêter xD)

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    1. Wiiii je Répond enfin ! Je suis tellement une mauvaise bloggueuse.

      Ah bah oui, si tu connais pas tes vaccins c'est un peu compliqué...

      Oui c'était une très bonne expérience malgré l'appréhension. Les gens étaient tellement adoraaaables. ( Pour moi aussi ce fut la révélation... )

      Tu ne devrais pas te priver ! Au contraire, tu ne prends la place de personne !

      Et avec plaisir pour se voir ! :)

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    2. Est-ce que l'on peut vraiment valider le terme de "mauvaise blogueuse" ? Parce que je ne suis pas sûre que l'on puisse valider celui de "bonne blogueuse" : chacun son rythme, chacun sa vie à côté ! ;P

      Peut-être qu'en vrai on n'est pas si associables et que ce sont juste les autres qui sont cons x)

      Ah cool ! Faut qu'on s'organise ça alors !

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  2. Charmant Chevalier Ordinaire20 septembre 2017 à 12:29

    J'ai très hâte de découvrir ça avec toi (et de voir ton carnet d'aquarelle !)

    et ensuite on ira faire un GN <3

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    1. Je dois finir les aquarelles déjà :') c'est pas gagné...

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