* Y’a comme un truc là, qui fouille et farfouille. Ça fait du bruit, ça dérange l’espace environnant. Ça ne se montre pas, on entend juste quelques fois un ricanement un peu mesquin qui prend trop de place dans l’air. On dirait que ça essaye de sortir d’une boîte, d’une boîte un peu secrète, pas parfaitement assumée. Vous savez, le genre de boîte qu’on cache dans un coin et qu’on essaye d’oublier. Mais la boîte, elle vous suit partout car « on ne sait jamais », ça pourrait être utile. Même si on a oublié ce que c’était. Du coup y’a un truc qui fait du bruit dans une boîte. On est intrigué, alors on l’ouvre, cette boîte.
Quand le couvercle se soulève, on découvre au milieu d’un tas de souvenirs lointains un petit truc vert, un peu translucide, un peu gluant, pas très vivant, et pourtant respirant. Un ectoplasme verdâtre aux yeux grands et livides où s’étire sur ce qui semble sa face un sourire candide et très joueur. *

Bonjour, bonjour !
Ça fait un très long moment que je ne suis pas venu m’exprimer ici. Moi c'est Jean-René l'ectoplasme ! Je m’amusais plus à flâner sur tout le blog de Réflexion Mécanique, puis à un moment Cyanhydrique m’a un peu mise de côté. Puis j’ai perdu Albert, je me suis retrouvé tout seul, puis je ne sais comment je me suis retrouvé dans cette boîte. Y’a pleins de trucs dedans, outre des souvenirs, et j’ai eu le temps de tester beaucoup de choses du coup ! En tout cas, merci de m’avoir retrouvé, je commençais à m’ennuyer, puis étrangement, je n’arrivais pas à sortir tout seul d’ici…

Tiens ! T’as un peu de temps ? Tu veux bien m’écouter ? J’ai pleins de choses à raconter ! Enfin, comme je t’ai dit, dans cette boîte j’ai eu le temps de tester pleins de choses un peu oubliées, par exemple cette petite palette que Cyanhydrique à composer de la marque Nabla.
Nabla Cosmetics c’est une marque italienne indépendante de maquillage qui est cruelty free et Vegan, chose non négligeable. En plus de ça les compositions ne sont pas mauvaises, qui tendent au maximum vers la sécurité pour notre organisme, et surtout elles sont testées dermatologiquement. Les peaux sensibles peuvent rester tranquilles. Les produits sont formulés afin de minimiser au maximum les risques d’allergies.
Au début Cyanhydrique avait un peu de mal à utiliser certains fards qui n’étaient pas très évident, et elle a un peu abandonné, jusqu’à très récemment, car elle n’aime pas trop rester sur des échecs. C’était une copine de son université qui lui avait venté les mérites de la marque et de sa qualité, où effectivement il n’y a rien à redire, mais elle n’a pas choisi les textures, ni les couleurs les plus évidentes à travailler, ni les plus discrètes.
En plus de ça elle avait craqué sur un liner doré, un Dazzle Liner. Cependant celui-ci elle l’a beaucoup utilisé, et ma foi, il fait son petit effet.



Du coup je vais vous présenter 6 jolies couleurs de fards assortis pour le carnaval ou si vous êtes un gothique voulant mettre un peu de couleur. Ou alors vous vous maquillez de façon fabulous absolument tous les jours et c’est dans votre bon droit. Ne vous attendez pas à des nude qui s’assortent avec tout, non non non, ça c’est pour les faibles. Alors que l’hiver était gris et morose, maintenant que les beaux jours reviennent, il faut que ça shine du macadam du train-train quotidien jusqu’au dancefloor des nights club.

Cyanhydrique m’a prêté son bras pour quelques swatches, vous savez ces tâches que l’on se fait sur la peau pour présenter un produit. Mais bon, vous verrez également sur ses yeux ensuite parce que j’ai bien aimé lui peinturer de façon très subtile toutes ces jolies couleurs.



La palette que Cyanhydrique a composé contient six fards de 2,5g chacun, ce qui est une contenance non négligeable. J’aurais aimé vous communiquer les prix, mais elle avait passé commande alors que c’était en promotion, et de plus les prix ne sont pas les mêmes selon les couleurs, la texture, mais comptez entre 6,50€ et 9,90€ le fard. Effectivement on pourrait trouver les prix excessifs, mais en faisant le ratio qualité/quantité/prix c'est tout à fait raisonnable.
Lorsque vous achetez un certain nombre de fards, on vous offre la palette pour aimanter vos acquisitions, il serait dommage de les laisser dans leurs étuis en carton et de les oublier.
On retrouve donc dans cette palette noire 6 couleurs qui sortent un peu du commun : Babylon un vert pétrole profond et irisé, Citron un jaune citron doré très lumineux, Daphne n°2 un rouge bordeaux lumineux, Under Preasure un bleu profond duochrome satiné, Selfish un duochrome céleste un peu violet et un peu gris-vert, et pour finir, New Heaven un turquoise aqueux ultra matte. Bon il faut se l’avouer, certains noms ont beaucoup joué dans le choix des couleurs.

Comme dit plus haut les fards sont relativement difficiles à utilise, entre autre parce que les couleurs sont un peu hors du commun des mortels, puis parce que les formulations, surtout des irisés comme Babylon, Citron, Daphne n°2, Under Preasure et Selfish, sont disposés à être utilisées sèches ou mouillées, mais je vous avoue que très légèrement mouillé cela aide à l’application, et le rendu est vraiment optimal. Mais le matte comme New Heaven peut aussi être mouillé, bien que Cyanhydrique n’apprécie pas tellement le rendu. Après elle n’est pas encore tout à fait à l’aise avec les produits, surtout qu’on peut les utiliser de multiples façons, pour de multiples choses - je vous assure le blush bleu c’est à la mode.



En ce qui concerne le liner doré, Klimt, qui est normalement une édition limitée – mais cela fait des mois qu’il survit sur la boutique en ligne, donc est-ce vraiment du si limité que ça ? -, le petit ectoplasme que je suis, et Cyanhydrique aussi, en sont totalement ravis. Comme les fards il est un peu compliqué à appréhender, mais une fois la prise en main faite il est absolument magnifique et très opaque. Si l’envie vous vient d’être aussi fabulous que l’or lui-même n’oubliez pas de bien agiter le produit sinon vous risquez d’avoir des surprises. Pour 11,90€ une contenance de 6ml est tout à fait raisonnable.

Enfin bon, je vais vous laisser avec quelques photos de ce que donne tout ces produits en action.




La pigmentation est particulièrement forte, surtout si on applique les couleurs irisées avec un pinceau plat ou au doigt. Pour ce qui est du liner il est tout simplement splendide à mes yeux.

Bon je pense que j’ai un peu tout dit sur ces produits. Si vous connaissez cette marque n’hésitez pas à donner votre avis et à me montrer vos plus belles réalisations. Si vous l’avez découverte grâce à cet article, n’hésitez pas non plus à réagir. Sinon, c’est vraiment la première fois que je m’investis autant pour un article de la sorte, donc si vous avez des conseils, des remarques à me faire je serais tout ouïe.

Des bisous !

Yo !
Je respire enfin un air différent de celui d’une chambre noire où je m’enferme trop souvent pour étudier, en oubliant souvent pourquoi je le fais. Ça sera le onzième article sur ma vie étudiante. On m’a dit que ma vie serait palpitante, plus épanouissante, un train-train où les oiseaux chantent presque tout le temps, où mes soirées seraient rythmées par du gros son et des bouteilles d’alcool, tout ça au milieu des rires et des flirts sympathiques… Puis quelquefois j’ouvrirais un livre, pour lire quelques lignes pour le cours suivant.
Vous dire que c’est le cas serait mentir, mais dire que ça ne m’arrive pas, ce genre de bon temps rare, serait aussi bien faux, même si j’avoue que les grosses teufs jusqu’à cinq heures du matin ne soient pas vraiment ma tasse de thé, de rarissimes fois cela arrive… Mais justement, trop rarement. J’ai peut-être vu la lune et le jour pour autre chose que métro, boulot, dodo, approximativement 3 ou 4 fois lors de ce troisième semestre. Après c’est parce que je l’ai bien voulu : je voulais réussir à tout prix. A tout prix, au prix de ne plus savoir faire autre chose que d’étudier, hausser les épaules quand on me disait, « ça serait bien que tu sortes un peu de vider la tête », sauf que j’en étais incapable. J’ai cru que me donner autant corps et âme à mes études, montrer que j’en étais capable, que je peux être la plus performante… Mais pas forcément la plus intelligente, ça me rendrait heureuse. J’ai cru que ça marcherait. Mais tous les efforts que j’ai fournis n’ont était qu’un lourd et rude échec.

J’ai échoué. J’ai échoué ce semestre. A trop vouloir bien faire, je me suis effondrée. J’ai échoué. Je n’ai pas ce semestre.

Y’a certaines choses qui sont aberrantes dans les résultats que j’ai eus, des choses étranges, et des choses moins étranges. Y’a comme des sales histoires qui trainent au niveau du corps enseignant et de l’administration. J’en sais rien. On en sait rien. Pourtant j’ai cherché, les étudiants de ma promotion ont cherché, finalement on ne nous accord pas droit de regard, ni de parole. Mais c’est un autre sujet. Peut-être que je le traiterais quand j’aurais plus d’éléments.
Il n’en reste que j’ai raté ce semestre. Pas de beaucoup, je pourrais me rattraper avec ce quatrième semestre, en plus ça a l’air bien partie. Même si ma confiance en moi flanche, j’ai quand même un entourage qui croit en moi, qui me pousse, me rassure.

En parlant de confiance. Je voulais taper cet article bien plus tôt, mais je n’avais pas vraiment la force de m’exposer, et de peut-être même subir des moqueries, des retours blessants. Alors j’ai laissé couler, je me suis dit, « on verra plus tard ». Et c’est enfin plus tard, j’ai pris du recul, je me suis posée des questions. Des questions essentielles.

Quand on subit un tel affront, notant ta soi-disant capacité intellectuelle, on prend un coup, on se dit que finalement c’est peut-être pas pour nous, qu’on est pas fait pour ça, qu’on est effectivement plus débile qu’un autre.
Sauf que non. En fait, c’est même le contraire. Cet échec est une petite réussite. Je n’ai pas vraiment envie de donner le droit à qui que ce soit de pouvoir quantifier mon « intelligence », qui en fait n’en n’est pas une, étant donné qu’on nous demande de bêtement restituer des connaissances avec une analyse pauvre voir inexistante. Est-ce être intelligent de répondre à une commande sans aller voir un peu plus loin, se poser des questions plus profondes ?
En fait, cet échec m’a permis de me remettre en question, de me questionner sur moi-même, sur ce que je veux, sur ce que j’attends, sur ce qu'on attend de moi. Je n'ai pas envie de répondre à des attentes limitantes et médiocres.

Je sais que je déteste l’université. L’université en tant que telle. Je déteste ce qu’on me demande, bien que les sujets soient intéressants. En revanche j’adore apprendre, lire de nouvelles choses, réfléchir sur le pourquoi du comment. J’adore débattre quand l’occasion m’en est donnée, et j’affectionne le partage qu’il peut y avoir, la transmission des connaissances qui se fait entre un individu et un autre, mais pas forcément d’enseignant à étudiant.
Mais je déteste le conditionnement de l’université. Cette fausse liberté. Même, cette fausse connaissance. Ces faux grands cerveaux… Oh heureusement que ce n’est pas le cas de tous, mais les plus intéressants préfèrent se terrer dans l’ombre, car bien malheureusement, les faux sont mesquins. Enseignants comme étudiants.
Je déteste également l’élitisme et la non ambition des plus « intelligents ». Je déteste cette fausse ouverture d’esprit. Mais j’apprécie la solidarité qu’il peut y avoir entre chacun, entre les bonnes personnes, celles qui portent un regard bienveillant sur vous et vous pousse à vous dépasser.

J’ai échoué pour mieux réussir. J’ai échoué et je vais réussir.
J’ai beau avoir mal au dos, on m’a toujours dit de me tenir droite, et je n’ai pas pour habitude de ployer l’échine face à l’adversité.

C’était un bilan un peu rapide, pas très détaillé, juste pour dire que : « il s’est passé ce qu’il s’est passé ». J’espère que de votre côté votre vie se déroule tranquillement. Moi j’ai une balade à aller faire, des gens avec qui je vais discuter, et des musées à visiter.

Sur ce,
Tcho !